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Le capital le plus important : Les collaborateurs

L’emploi, l’initiation, la gestion, mais aussi la sélection des collaborateurs sont des tâches exigeantes qui ne doivent pas être sous-estimées. Un taux de fluctuation élevé est toujours lié à des coûts massifs.

Lorsque des collaborateurs quittent l’entreprise, outre la charge de travail supplémentaire qu’implique l’initiation de nouveaux collaborateurs, des connaissances précieuses sont souvent perdues. Nous devons avoir à cœur de garder les bons collaborateurs dans l’entreprise. En revanche, il est préférable de se séparer des employés qui perturbent le climat de l’entreprise, dans la mesure où une intervention ne permet pas d’atteindre l’objectif.

N’hésitez pas non plus à redistribuer les missions. Réfléchissez aux tâches, aux compétences et aux responsabilités des nouveaux employés et des anciens. J’aimerais vous faire part des suggestions suivantes :

  • Etablissez des profils et des descriptions de poste. Ils sont utiles non seulement pour la sélection, mais aussi pour l’initiation au travail.
  • Organisation de la suppléance : qui, à part vous, connaît les commandes en cours, les meilleurs clients et les projets les plus importants de votre entreprise ? Qui dispose également des procurations bancaires nécessaires et d’une vue d’ensemble des comptes ? Est-il garanti qu’en cas d’incapacité, quelqu’un puisse avoir accès aux clés, mots de passe, codes NIP et autres codes importants ? (Le plan d’urgence peut être demandé auprès de Proback).
  • Répartition des tâches : veillez à varier les tâches et à alléger la charge de travail, y compris dans la gestion des collaborateurs.
  • Réunions d’équipe : organisez des réunions d’information régulières. Cela motive et active l’équipe pour qu’elle participe à la réflexion et à la conception.
  • Communication ouverte : soyez ouvert avec les collaborateurs. Communiquez également le franc du client et les objectifs mensuels de chiffre d’affaires. Vous motiverez ainsi durablement votre équipe.

Peter Schumacher, directeur Proback

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Droit alimentaire: consommateursmieux protégés

A partir du 1er février 2024, de nouvelles dispositions relatives aux denrées alimentaires seront en vigueur en Suisse. Elles visent à protéger davantage la santé, à renforcer la protection contre la tromperie et à maintenir l’équivalence entre les législations suisse et européenne. Les modifications de la législation alimentaire sont importantes pour différentes raisons, qui visent toutes à garantir la sécurité, la qualité et la transparence des denrées alimentaires. Pour la branche de la boulangerie-confiserie et de
la gastronomie, ce sont surtout les modifications de l‘Ordonnance sur les denrées alimentaires et les objets usuels (ODAlOUs), de l‘Ordonnance concernant l‘information sur les denrées alimentaires (OIDAI) et de l‘Ordonnance sur l‘hygiène dans les activités liées aux denrées alimentaires (Ordonnance sur l‘hygiène, OHyg) qui sont importantes.

Les principaux changements:

Les points de vente devront désormais indiquer par écrit, et non plus seulement oralement, le pays de production du pain et des produits de boulangerie fine vendus en vrac. Les consommateurs doivent pouvoir mieux identifier d‘où proviennent le pain et les produits de boulangerie vendus en vrac. Les
boulangeries, restaurants et commerces de détail ne pourront donc plus se contenter d‘informer par oral mais seront tenus d‘indiquer par écrit le pays de production de ces produits.

Les fabricants et les commerces de détail se baseront dorénavant sur des prescriptions claires quant aux mesures à prendre avant de faire don d’aliments ou de les remettre à des organisations d’utilité publique pour diminuer le gaspillage alimentaire.

Explications

Pays de production
Auparavant, un pâton importé de l’étranger, puis simplement cuit sur place en Suisse avait pour pays de production «Suisse», ce qui pouvait constituer une tromperie pour le consommateur. Désormais, le lieu de cuisson d’un pâton, par exemple, ne pourra plus être considéré comme un pays de production, même si leproduit obtient une nouvelle dénomination spécifique suite au processus de transformation.

Don de denrées alimentaires
L’objectif est de garantir que les denrées redistribuées ne soient ni préjudiciables à la santé, ni impropres à la consommation humaine.

Questions et réponses

À partir de quand les modifications entreront en vigueur?
Les modifications entreront en vigueur le 1er février 2024.

Existe-t-il une période de transition?
Les denrées alimentaires non conformes aux modifications du 8 décembre 2023 peuvent encore être importées, fabriquées et étiquetées selon l’ancien droit jusqu’au 31 janvier 2025 et remises au consommateur jusqu’à épuisement des stocks.

Qu‘entend-on par pays de production?

Une denrée alimentaire est considérée comme produite dans un pays si elle a été soit entièrement produite dans ce pays, soit au moins suffisamment travaillée ou transformée.
Pour les pâtes importées, il n‘est plus permis d‘indiquer la Suisse comme pays de production si elles ont été cuites uniquement en Suisse.

Quand faut-il faire une déclaration écrite du pays de production?

L’origine doit dans tous les cas être précisée par écrit pour le pain vendu ou servi en tant que tel (entier), mais également en morceaux. Cela signifie par exemple que le pays de production du pain servi en tranches dans un restaurant, ou du pain tranché utilisé pour la fabrication de sandwichs doit également être déclaré par écrit. Cette obligation s’applique également aux autres articles de boulangerie, tels que croissants, escargots à la cannelle, petits pains au lait, etc.

Comment l‘avis écrit doit-il être rédigé?

Cette déclaration peut figurer par exemple sur une pancarte ou un écriteau bien visible pour le consommateur

Qui est tenu d‘indiquer le pays de production?

Tous les établissements mettant sur le marché du pain ou des produits de boulangerie, entier ou en morceaux, sont concernés par cette obligation (boulangeries, restaurants, hôtels, commerces de détails, etc.).

Peut-on renoncer à l‘indication écrite du pays de production?

L’indication écrite du pays de production n’est toutefois pas obligatoire lorsque la provenance du pain ou des produits de boulangerie est claire pour les consommatrices et les consommateurs, sans qu’ils aient à la demander.

À quoi faut-il faire attention lors du don d’aliments?

Si, par exemple, une boulangerie collecte le soir tous les pains et autres produits de boulangerie invendus dans un sac, les informations détaillées exigées sur les allergènes présents dans le pain et les produits de boulangerie fine, de biscuiterie et de biscotterie ne sont pas garanties lors du don. L’indication sommaire des allergènes potentiellement contenus dans le pain et les autres produits de boulangerie, désormais autorisée, permet de redistribuer judicieusement ces catégories de produits.

Source : OSAV – Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires

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Avez-vous déjà un plan d’urgence ?

Source Image: Artur Szczybylo – stock.adobe.com

L’importance du plan d’urgence s’est accrue ces dernières années. Il répond à des questions élémentaires sur la manière dont l’entreprise peut continuer à fonctionner en cas de défaillance des responsables. Cela comprend la réglementation des suppléants, y compris les données de connexion nécessaires (utilisateurs, mots de passe) et le concept d’autorisation pour les systèmes et applications importants pour l’entreprise (caisse, terminal EFT, traitement des commandes, etc.).

Sans vouloir célébrer le jeu de la peur, une absence de courte ou de longue durée d’un responsable peut fortement entraver l’activité d’une entreprise sans plan d’urgence, voire la paralyser. L’absence en elle-même entraîne déjà une charge émotionnelle supplémentaire, de sorte que les autres collaborateurs / responsables ne doivent pas s’occuper en plus de l’organisation. Dans ces moments-là, un plan d’urgence aide à se concentrer sur l’essentiel et rassure les parties impliquées.

En principe, le plan d’urgence devrait faire partie intégrante de la fondation ou de la reprise d’une entreprise. Les années d’expérience de Proback nous obligent malheureusement à constater que ce n’est pas le cas dans la plupart des cas. L’accomplissement de la multitude d’activités nécessaires à l’ouverture / à la reprise d’une entreprise empêche de se pencher systématiquement sur le risque.

Le bon côté des choses, c’est qu’il n’est jamais trop tard pour y penser et pour travailler systématiquement sur la check-list d’urgence. Nous vous lançons un appel « C’est maintenant ou jamais » – profitez de l’occasion et commandez la check-list simple de Proback. Cette liste de contrôle est destinée aux start-ups, aux nouveaux entrepreneurs ou aux petites entreprises, afin qu’ils soient prêts en cas d’urgence, et ce toujours dans l’espoir que le plan d’urgence ne doive pas être utilisé.

Contactez-nous via info@proback.ch et vous recevrez gratuitement la check-list d’urgence Proback dans un délai de deux jours ouvrables.

Nous sommes à votre disposition pour vous conseiller et vous aider à planifier ce risque entrepreneurial.

Nous sommes là pour vous – de manière confidentielle, individuelle, inspirante.

Peter Schumacher / Stefan Cremonini